Le 20 juillet 2014, quatre jours avant le peloton du Tour de France, les cyclosportifs seront attendus par milliers pour la 22e édition de l’Étape du Tour, sur le parcours de la 18e étape, dessinée entre Pau et Hautacam, avec l’ascension du Tourmalet au programme.
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Honneur aux Géants des Pyrénées. Depuis plus de vingt ans, les « cyclos » vibrent avant tout pour le rendez-vous estival incontournable. L’Étape du Tour, c’est LA course référence que les cyclistes amateurs veulent connaître, celle où il faut s’étalonner. On y côtoie la légende, on rentre à la force des mollets dans une communauté de rouleurs à part. En se comparant aux champions du peloton professionnel qui arpenteront eux aussi les mêmes pentes quelques jours plus tard, on tisse avec eux une forme de complicité. La souffrance aidant, on se sent un peu plus proches.
Pour partager cette sensation, il faudra s’élever à son rythme et avec ses moyens sur des routes pyrénéennes rentrées de longue date dans la catégorie des monuments du cyclisme mondial. Après avoir quitté Pau, la mission consiste à se hisser, depuis Sainte Marie de Campan, jusqu’au col du Tourmalet, sommet d’une ascension de 17,1 km à 7,3 % de dénivelé moyen. La plongée sur Luz Saint-Sauveur, dernière séquence de répit, précédera ensuite la redoutable montée du Hautacam, et ses 13,6 km à 7,8 %. Le défi à relever, avec deux des ascensions les plus prestigieuses du Tour de France, s’adresse aux très bons avaleurs de pente.
Mais avec une distance de 148 kilomètres, le profil global s’avère aussi accessible à des néophytes bien entraînés désireux de connaître le grand frisson. Les records des 13 500 inscrits et des 10 627 arrivants, enregistrés l’année dernière dans les Alpes, sont en danger !
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