B’Twin : Les dessous du vélo accessible à tous !

Bienvenue à Lille, au B’Twin Village ! Ce lieu situé dans l’ancienne usine Altadis de Lille Sud, abrite certes le plus grand magasin de vélo de France mais également toute la fourmilière B’Twin de conception, développement et assemblage vélo du fabricant. Un immense lieu dédié à la filière vélo de Decathlon ou ingénieurs, testeurs, vendeurs et athlètes se côtoient.

B’Twin est un acteur majeur dans le monde du vélo, si ce n’est le numéro 1 en France au niveau du volume de vélos vendus. (Environ plus de 45% du marché du cycle à lui seul). Ce département vélo de Decathlon est notamment célèbre sur une philosophie : le sport pour tous à un prix imbattable tout en étant soucieux d’une certaine qualité produit/facilité d’utilisation. Decathlon, c’est également la porte d’entrée pour beaucoup de novices vers un sport, une pratique, un plaisir. Nous parlons évidemment vélo de route, mais ce qu’il faut bien avoir en tête, c’est que B’Twin possède une large gamme de vélos pour tous (Enfants, vélo ville, VTT, VTC, BMX).

L’acier au cœur du rapport qualité/prix bien placé de B’Twin

Bien sur B’Twin possède sa gamme compétition en carbone avec des vélos très bien placés en terme de prix qui n’ont pas à rougir face à la concurrence, loin de là. Mais le volume principal des ventes de vélos se fait notamment sur les vélos dit de ville, enfant, … Et pour offrir un prix bas, B’Twin utilise principalement le composant acier pour faire ses cadres. Acier, aluminium sont au cœur du process de fabrication et d’imagination.

Dossier : 4 matériaux utilisés pour les cadres de vélo

La matière grise B’Twin

Au sein du B’Twin village se situent les bureaux de conceptions segmentés autour d’univers et/ou de corps métiers. C’est d’ailleurs au détour d’un couloir que vous trouverez un baby-foot pour la pause-café du personnel. C’est branché et détendu à la tendance configurée en « Open Space » à la mode Google ! Ici l’ambiance est studieuse, mais également constructive et collaborative. L’échange, la concertation et la projection d’idée est favorisée par un climat propice.

Le second axe de matière grise tient à la collaboration active avec des athlètes capables de faire remonter leur expérience et utilisation des produits. Depuis deux saisons, B’Twin s’entoure de sportifs et travaille en étroite collaboration avec des partenaires techniques de choix : l’équipe cycliste de la FDJ (pour le textile), la B’TWIN U19 RACING TEAM (pour les cadres de vélos, le textile et les accessoires), … Ces co-développements permettent à la marque d’obtenir des retours de professionnels afin d’améliorer l’évolution des produits.

A lire : Demare, Péraud et Roy aident b’Twin à faire évoluer ses produits !

L’atelier de prototypage : libre recours à l’invention

La conception de produits b’Twin, cela passe aussi par la créativité. Toujours avec cette fibre imaginative, chaque ingénieur peut créer et modéliser ses idées. Pour exemple le développement d’une draisienne.

Cet atelier met également en forme les idées imaginées par les ingénieurs. Les outils modernes permettent également d’offrir des possibilités de concevoir plus simplement les projets. Ainsi les ingénieurs peuvent désormais faire appel à des projets développés via une imprimante 3D. L’atelier possède un modèle miniature pour les petites pièces, mais fait appel à des sous-traitants Français pour des modèles plus gros comme un cadre de vélo par exemple.

Cette maquette à l’échelle permet de vérifier que le modèle pensé sur plan est bien conforme en réel. (Passage de freins conforme, passage des gaines, mise en place des périphériques, …) De même un retour est fait aux ingénieurs en terme de possibilités quand à la réalisation à la chaine du développement produit, ainsi que de son cout de production. Cela permet également d’éviter des allers-retours entre le bureau de conception en France et l’Asie, engendrant une diminution de coût et une fuite limitée des copies.

L’atelier de prototypage aide également à optimiser les processus d’assemblage des cadres de vélos en concevant des outils spécifiques par exemple.

Une fois ce process validé et éprouvé, les cadres sont produits en Asie. Ils arrivent ensuite en partie sur Lille ou ils seront peints et assemblés. Lille alimente principalement les réseaux locaux et nationaux. Le réseau monde est distribué par des sous-traitants.

Un vélo finalisé en France

Le B’Twin Village possède son propre site de peinture et d’assemblage. Les vélos B’Twin sont directement peints et assemblés dans l’usine, (300 000 vélos à trois ans) qui alimente les magasins les plus proches.

Notez que pour la peinture sur les cadres acier, un procédé électro-magnétique permet de projeter de la poudre sur le cadre sans que le peintre ait à tourner autour du cadre ce qui permet un gain de temps en production. Le cadre sera ensuite passé dans un four pour finalisation. De même cette méthode protège les peintres du contact avec les matières nocives (dissolvant, …)

Le textile imaginé et prototypé à Lille

B’Twin, c’est également un fabricant d’accessoires et d’équipement pour le cycliste. Nous ne pourrons vous montrer le bureau ou sont créés les dessins et maquettes, pour des raisons de confidentialité, mais en revanche sachez que le fabricant possède son propre atelier de couture afin de mettre en application et d’offrir une réactivité quant au développement. La production en série est délocalisée à l’étranger.

B'Twin travaille également sur du textile dédié pour la pratique féminine. Ceci avec des contraintes de coupes et de confort différentes que les modèles hommes.

Tests et analyses

Ci-dessous, une des nombreuses machines qui sont utilisées pour éprouver un cadre sur des forces. Cette machine va représenter la force engendrée sur le cadre lors du pédalage avec une forte déformation sur le boitier de pédalier. Certaines machines sont même conçues pour reproduire des chocs (marche de trottoir, nid de poule, ...). Les tests que les ingénieurs font subir aux cadres sont poussés.

Un laboratoire analyse également la qualité des peintures, des soudures, … et ce par analyse d'échantillons. En effet la peinture doit pouvoir résister aux impacts légers de projection de gravier sans s'effriter, la qualité des soudures est importante, ... C'est donc l'usage d'un microscope qui permettra de voir et analyser en profondeur les types de soudures réalisées et quels sont leurs défauts.

Comme vous avez pu le découvrir, b’Twin est un constructeur complet d’équipement pour la pratique du vélo. Son rapport qualité/prix imbattable en fait généralement une marque de choix pour s’initier à la pratique et évoluer jusqu’à la compétition, soit une plage de prix très large. Ses relations avec les partenaires techniques offrent également une expérience de qualité qui sera un plus pour l’acheteur final.