Cyclisme : Pourquoi utiliser la puissance et pas la vitesse ?
Aujourd’hui, on peut mesurer la fréquence cardiaque, la vitesse, la cadence de manière précise et accessible. Pourtant, ces données sont influencées par des facteurs extérieurs au cycliste. La puissance, moins.
1- Pourquoi abandonner la vitesse, la cadence, le cardio... ?
La cadence de pédalage comptabilise le nombre de rotation de pédalier par minute. C'est une indication permettant d'affiner la capacité à emmener du braquet. C'est déjà bien mais manque de précision.
La vitesse moyenne est influencée par le parcours et les conditions météos (vent de face, de côté ou de dos) et à moins de répéter encore et encore le même circuit, la pertinence de cette donnée est nulle.
La fréquence cardiaque mesure le nombre de battements de cœur mais, elle aussi, est influencée par de trop nombreux paramètres pour être stable :
- l’hydratation,
- l’altitude....
Par temps chaud ou altitude élevée, un cycliste se déshydrate rapidement. De manière simple, beaucoup de sueur signifie moins de sang dans l’organisme. Le cœur compense en augmentant la fréquence de battement pour maintenir un apport constant d'oxygène aux organes dont les muscles.
L'altitude, à partir de 1500 mètres, influence le fonctionnement de l'organisme par une respiration et des battements cardiaques plus rapides. Le manque d'oxygène en moyenne et haute altitude engendre une réponse adaptative du système cardio-respiratoire afin de maintenir un niveau d'activité vitale. L'adaptation à l'altitude prends quelques jours.
Dossier : Pourquoi un capteur de puissance sur votre vélo ?
2- Pour progresser à vélo : un besoin de stabilité de mesure
Un entraineur cherche à contrôler au maximum la progression d'un sportif pour qu'il ne se blesse pas, ne se fatigue pas pour rien. Pour cela, il faut des chiffres fiables et stables : La puissance en est un exemple.
Le capteur de puissance mesurant la force appliquée sur les pédales par le cycliste, nous mesurons donc une donnée interne au sportif. Si le vent est favorable, l’effort sera moindre et la puissance en chute ; si le vent est défavorable, la puissance grimpera.
Bien sûr, l’altitude, la déshydratation ou le manque d’énergie influenceront la puissance mais la pente et le vent, non.
A lire : Cyclisme : Abécédaire de la puissance à vélo
3- Rouler intelligent
Les cyclistes n'aiment pas entendre cela mais la majorité d'entre nous font des "balades" plus que des "entrainements". D'un autre côté, comment voulez-vous vous entrainer sans un repère de bonne réalisation de la séance ? Vais-je trop vite, trop longtemps, trop lentement, pas assez longtemps ? Suis-je dans la bonne zone d'effort ?
Sans capteur de puissance, le cycliste roule beaucoup mais rentabilise peu le volume passé sur la selle !
Pouvoir évaluer et quantifier précisément sa progression au fil de la saison par comparaison des entrainements, son effort dans le cadre d'exercice spécifique, une course en restant dans une zone d'effort précise n'est plus un luxe ou un rêve.
A consulter : La puissance a vélo, elle n'est pas ce que vous croyez !
Aujourd'hui, pour progresser, le capteur de puissance est un élément essentiel au risque de passer beaucoup de temps sur la selle sans forcément progresser ! Se rapprocher d’un entraîneur permet d’en tirer la quintessence et de se projeter vers de belles sorties sur deux roues.
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