Choisir ses lunettes de natation pour la pratique du triathlon ?

1- Masque ou lunettes ?

Lorsqu'on jette un œil sur les nageurs, il y existe autant de styles de lunettes que de couleurs de maillots de bain.

On rencontre 3 types de lunettes :

1-Lunettes à pont fixe : Le pont est l'élément reliant les verres au niveau du nez. Ici cette pièce n'est pas réglable. Pour ajuster les lunettes, on utilisera les lanières réglables selon le tour de tête.

2-Lunettes à pont réglables : En plus, des lanières en caoutchouc, il est possible de régler l'écartement des verres pour s'adapter à la forme du visage.

3-Lunettes « masques » : Plus massive, elles n'englobent pas le nez contrairement au traditionnel masque de plongé. Elles offrent un large champ de vision.

Elodie, spécialiste du triathlon longue distance, nous conseille : «Il convient de trouver les lunettes adaptées à la forme du visage pour éviter les points durs et les entrées d'eau. En effet, pour nager dans de bonnes conditions, il est important que les lunettes soient adaptées à votre visage et ne vous fassent pas mal. »

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2- Halte aux suédoises !

Si elles ont l'avantage de pouvoir se régler intégralement (espacement entre les verres puis lanières autour du crâne), ces lunettes sont spécialisées pour l'usage en piscine. En effet, leur étanchéité provient du serrage important sur le visage et non par la présence d'un joint en silicone. Le verre en polycarbonate est directement en contact avec la peau.

Les épreuves de natation « triathlon », notamment les départs et passages de bouée, peuvent être agitées. Il n'est pas rare d'entrer en contact avec un autre nageur. Un coup malencontreux avec vos lunettes pourrait vous blesser et vous couper au niveau des arcades sourcilières. A éviter hors des bassins…

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3- Couleurs des verres

Si en intérieur, la lumière n'est pas un obstacle à une natation performante, en extérieur, le soleil peut devenir votre ennemi n°1. L'éblouissement du soleil peut vous empêcher de vous orienter correctement et vous amener à parcourir plus de chemin que prévu durant votre course. Verres fumés et même photochromiques pour s'adapter aux variations de luminosité, verres jaunes pour les jours nuageux, vous n'avez que l'embarras du choix.

«Certaines courses mythiques débutent au lever du jour, Embrun ou l'Ironman de Nice par exemple. On ne peut donc pas partir à l'aveugle par manque de luminosité puis par éblouissement. On se déconcentrera, on zigzaguera et on perdra de l'énergie si importante sur des épreuves de plus de 10h ! »

4- Comment lutter contre la buée ?

En intérieur comme en extérieur, la chaleur de l'effort induit de la condensation sur les verres. Si l'ensemble des verres est traité contre l'apparition de la buée, l'efficacité dans le temps peut être limitée sur les lunettes d'entrée de gamme. Il est possible d'utiliser un spray antibuée mais le résultat laisse souvent à désirer alors que nombreux sont les nageurs ou plongeurs à cracher sur leurs verres avec plus de succès.

Le conseil le plus important sera de rincer après chaque entrainement ses lunettes pour éviter la disparition du traitement protecteur par le chlore de la piscine.

Un si petit objet qui revêt autant d'importance ; les lunettes sont l'ustensile le plus utilisé par le triathlète mais souvent, ce dernier s'en préoccupe peu. A tort ! Essayez différents types de lunette en piscine comme en eaux libres pour valider votre monture fétiche en prévision de vos futurs exploits !