Quelle pression dans les pneus de vélo ?
Le contrôle des pressions des pneumatiques doit se faire avant chaque sortie. Voici quelques informations pour gonfler à bon escient.
Avant toute chose, l'élément à prendre en compte est le poids du cycliste. En effet plus votre poids est élevé plus vous devrez gonfler.
Une baisse de pression peut des pneus s'expliquer par différentes raisons :
- La diffusion naturelle de l'air de gonflage à travers les composants du pneumatique.
- Les variations de température ou changement d'altitude.
- Les petites perforations qui, en tubeless, n'entraînent pas une mise à plat immédiate mais peuvent, à terme, provoquer des dommages irréversibles au pneumatique.
On distingue notamment trois utilisations d'un pneu pour le cycliste. Les sorties d'entraînement, la promenade et les courses.
Pression des pneus pour l'entrainement
Pour l'entraînement, la plupart des cyclistes utilisent des pneus bas de gamme au rendement très moyen et avec une carcasse et une conception plus solide, donc moins tendre. Bien souvent cela en fait un pneu plutôt raide et moins agréable au pilotage. La pression n'a donc pas besoin d'être élevé et ceci dans l'optique d'assurer un certain confort sur les longues distances de vos sorties. Entre 6 et 7 bars. Pensez à augmenter la pression de 1 à 2 bars si votre poids dépasse 70 kg.

Pression des pneus pour la promenade
Pour la promenade, une pression de 5 à 7 bars suffit. Pensez à augmenter la pression de 1 à 2 bars si votre poids dépasse 70 kg.
Pression des pneus pour la compétition
Pour la course, le compromis doit se faire entre rendement et confort. Les pneus utilisés alors sont plus souples avec une gomme tendre. Ceux-ci acceptent des pressions plus élevées. La monte de vos jantes du dimanche, souvent légères et rigides implique de gonfler les pneus avec une pression plus haute pour un meilleur rendement et pour en tirer le rendu optimal. Entre 7 et 8 bars.
Plus on met de pression, plus le pneu aura du rendement sur la route, mais attention on aura aussi tendance à "sauter" un peu plus lorsque la route présente des aspérités. On ressent aussi plus les cailloux. On rebondit davantage sur la selle.
A l'inverse, en abaissant les bars, le pneu va se montrer plus tendre, moins agressif aussi face aux rudesses de la route.
Quels réflexes en cas de mauvais temps ?
La pluie est un facteur important à prendre en compte pour la pression et l'entretien de vos pneus.
Comme en formule 1 l'apparition de pneus pluie est de mise dans le peloton. Une gomme différente pour une meilleure adhérence. Votre budget n'étant pas extensible à souhait, voici quelques astuces pour optimiser le rendement et l'entretien de vos pneus sous la pluie :
- Passez du vinaigre avec un chiffon sur la bande de roulement avant la course. Le résultat en adhérence est surprenant.
- Dégonfler d'environ 1 bar par rapport à la pression habituelle.
- Essuyer avec un chiffon vos pneus tout de suite après la sortie ou course finie, car les corps étrangers sont plus nombreux par temps humide.
Pour la pression, une bonne pompe est nécessaire au cycliste
Pour entretenir l'oxygénation de vos pneus, choisissez une bonne pompe ; il en existe de très sophistiquées qui font le travail toutes seules (grâce au bouton "haute pression"). Les mini pompes à tête flexible avec poignée basculante verrouillable et bague d'étanchéité sont aussi très efficaces mais, pour être sûr de la juste pression, utilisez de préférence des cartouches de gaz.
>> Lire notre dossier : Conseils pour choisir et entretenir ses pneus de vélo
>> Lire notre dossier : 10 critères pour choisir son pneu de vélo
Pneu vélo : Où acheter ?
>> Vous pouvez commander votre matériel ou équipement chez notre partenaire