Pourquoi un capteur de puissance sur votre vélo ?
La technologie est partout même sur notre vélo : on peux tout mesurer, tout savoir en un instant. Mesurer, c'est bien mais pourquoi faire ? Pour être un meilleur coursier, un meilleur cycliste, pour prendre encore plus de plaisir en course parce qu'on sait que notre entrainement paye dés le top départ. Un exemple avec le capteur de puissance...
1- Qu'est-ce que la puissance ?
La puissance est la somme du travail développé sur une période donnée et qui est exprimée en watts : Puissance = Force x Vitesse d'exécution
A lire : Cyclisme : Abécédaire de la puissance à vélo
2- Comment mesure-t-on la puissance ?
Sur le vélo, la puissance est mesurée avec grâce à des jauges de contraintes situées dans le pédalier, le moyeu de la roue arrière ou dans les pédales. Les capteurs sur les axes (du pédalier, de la roue arrière ou de la pédale) permettent de mesurer les petites déformations provoquer par l’appui des jambes durant le pédalage.
Si durant les plusieurs années, les capteurs de puissance fiables pouvaient être rares, aujourd’hui, les cyclistes de tout niveau ont le choix entre de nombreux outils avec des budgets allant de 600 à 2500€.
3- Pourquoi utiliser la puissance à l'entrainement ?
La puissance exprime l'appui des pieds sur les pédales et permet d'aborder l'entrainement par un suivi stable de la progression. Dés lors, le cycliste s'affranchit des contraintes extérieures comme le vent de face, de dos, les bosses, les cols, l'altitude,.... Le cycliste ne se concentre que sur ses capacités internes à l'instant T.
Mieux comprendre : Cyclisme : Pourquoi utiliser la puissance et pas la vitesse ?
Le cycliste peux se caler sur une donnée stable et comparer un engagement physique malgré des dénivelés ou des conditions météos différentes. Il va de soi que la mesure de la puissance n'est intéressante que si les entraînements sont structurées.
Lire le dossier : VO2 Max et PMA
Lire le dossier : La PMA ou puissance maximale aérobie
Pour observer une progression, il est utile de comparer le profil de puissance qui est la signature physiologique du sportif. On peut aussi comparer des données obtenues pour des efforts identiques :
Par exemple, nous pouvons observer 2 séances à base de 8 x 40 secondes pour 20 secondes de récupération, l'une en juin, la seconde en août.
Que s’est-il passé entre ces 2 séances séparées de 8 semaines d’entraînement ?
Parmi tous les chiffres qui apparaissent sur ce retour de séance, on observe que la puissance normalisée (issue d’un algorithme de calcul qui prend en considération les périodes où la puissance est nulle) a peu évolué (-1 watt).
Par contre, la puissance maximale obtenue sur 30 secondes explose en passant de 227 à 257 watts et la cadence de 66 à 75 rpm. Le cycliste a donc développé sa capacité à générer des efforts courts et intenses.
Données |
Séance #1 |
Séance #2 |
---|---|---|
Puissance moyenne sur la série |
176 watts |
166 watts |
Puissance normalisée sur la série |
188 watts |
187 watts |
Puissance maximale sur 30’’ |
227 watts |
257 watts. |
Cadence |
66 rpm |
76 rpm |
A consulter : La puissance a vélo, elle n'est pas ce que vous croyez !
Un capteur de puissance permet une approche plus scientifique de sa pratique cycliste et d’optimiser le temps passé sur la selle. Les progrès sont, de fait, sensiblement plus rapides en calibrant les efforts facilement.
Capteur de puissance : Où acheter ?
>> Vous pouvez commander votre matériel ou équipement chez notre partenaire