Un éclairage pour rouler à vélo la nuit
A partir de fin octobre le changement pose une contrainte de poids au cycliste en herbe que vous êtes : la nuit tombe beaucoup plus tôt ! Les sorties sont alors écourtées et quel cyclosportif ne s'est pas fait prendre au piège au moins une fois ? : un parcours trop long et un retour dans la nuit avec très peu de visibilité, une prière à chaque passage de voiture ! Voici quelques éléments pour prévoir votre trajet nocturne.
Acheter un kit d'éclairage
Un kit est composé de faisceaux pour l'avant, blanc, et de feux, rouge, pour l'arrière.
A diodes
Beaucoup de fabricants vendent désormais de nombreux kits d'éclairages qui se fixent sur le guidon et sur la tige de selle de votre vélo. Les meilleurs éclairages actuels sont ceux avec des diodes électroluminescentes (LED) car elles apportent un faisceau puissant.
Puissance et fonctions
Achetez un kit avec des paramétrages de la puissance, deux niveaux sont pratiques, ainsi que la possibilité de passer en mode clignotant. Cette fonction attire beaucoup plus l'attention des autres usagers de la route lors de votre arrivée. Attention la loi impose d'avoir un feu arrière fixe et non clignotant.
Fixations
Coté installation, privilégiez un kit avec attache rapide, cela peut permettre de le prêter et de le passer d'un vélo à un autre. Il est recommandé de le fixer sur le vélo ! Sachez que le code de la route l'impose !
Batteries et autonomie
Coté accu, préférez des modèles rechargeables. Ceux-ci sont livrés soit avec un chargeur, soit, et c'est la grande nouveauté, avec la possibilité de recharger le kit via un câble usb fixé à son ordinateur. L'autonomie doit être un des critères de choix le plus important. Comparez à puissance égale, car bien souvent certains constructeurs annoncent une autonomie record, mais pour des puissances ridicules.
Poids
C'est un critère qui ne doit pas forcément être restrictif. Des batteries ont un poids, privilégiez la qualité et l'autonomie.
Etanchéité
Un modèle étanche sera de mise.
Lampe frontale ou lampe au guidon ?
- La frontale nécessite d'être bien fixée au casque afin de ne pas avoir un éclairage houleux. Avec ce montage, on éclaire exactement où l'on veut et la lumière étant plus haute qu'avec une lampe au guidon, il y a moins d'ombres derrière les obstacles.
- Au guidon, il est plus facile d'avoir une fixation rigide. La lumière suit exactement la trajectoire du vélo, on a ainsi une meilleure appréhension des distances et des reliefs mais la conduite est plus passive qu'avec une frontale. En cas de pluie ou de brouillard, on est moins gêné par la réflexion de la lumière sur l'eau. C'est la loi qui l'oblige, mais c'est aussi le plus sécuritaire pour rouler vite !
Pour vous dépanner, une frontale, c'est toujours mieux que rien !
Mieux vaut éviter les frontales fonctionnant sous 2 à 4 piles LR6 car elles ne dépassent jamais les 4 Watts. Pour les avoir vues marcher, les lampes bon marché annoncées à 1 000 000 candelas ou 3 km de portée... c'est du vent ! On peut par contre trouver des lampes intéressantes aux rayons de la plongée sous-marine, de la spéléologie et des mushers (pilotes des chiens de traîneaux).
Ou acheter ?
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Les vêtements du cycliste
L'hiver est arrivée, vous avez certainement prévu de vous équiper avec des tenues chaudes, bien souvent noires, car moins salissantes, confortables et étanches.
Lire notre dossier : L'équipement hivernal du cycliste
Mais avez-vous pensé aux autres usagers de la route en nocturne ? Le gilet réfléchissant est désormais obligatoire. Vous devrez donc vous équiper avec un petit coupe vent ou simple maillot, présent dans votre poche, jaune fluorescent. Pensez également à acheter une tenue avec la présence de bandes réfléchissantes. Pour informations, sans éléments réfléchissants, un cycliste n'est vu par un automobiliste qu'à partir de 30 mètres.
N'oubliez pas voir et être vu !
Dossier : Equipez votre vélo pour la période hivernale