Les différentes protéines
A l'image des sucres, il existe deux types de protéines que l'on qualifiera de lentes et d'autres que l'on qualifiera de rapides.
Quels que soient les fabricants, les protéines du commerce sont extraites de 3 sources alimentaires principales :
- le lait de façon ultra prépondérante,
- le soja,
- l'œuf.
A l'image des sucres, il existe des protéines que l'on qualifiera de « lentes » et d'autres que l'on qualifiera de « rapides ».
Cette différenciation, fondamentale, décrit la vitesse de digestion et d'absorption desdites protéines par notre organisme. Les protéines rapides ont une action majoritairement anabolique (elles contribuent à entretenir ou fabriquer de nouveaux tissus musculaires), tandis que les protéines lentes ont une action majoritairement anti-catabolique (elles contribuent à préserver les tissus musculaires existants).
Les protéines rapides
Elles agissent immédiatement sur l'organisme, dans l'heure qui suit leur consommation. Une « fenêtre métabolique » particulièrement appropriée pour la récupération musculaire, dans le prolongement immédiat d'un effort cycliste intensif (entraînement, compétition…).
La Whey protéine (protéine de petit-lait) est la protéine rapide de référence. Très fluide, se diluant parfaitement dans l'eau, elle peut être utilisée dans des préparations de récupération immédiate (milkshake énergétiques…) ou pour le pré training (1 h avant une sortie au moins) à raison de 25/30g. Les boissons obtenues seront relativement gouleyantes.
Les protéines intermédiaires et lentes
Leur intérêt repose sur une action progressive et prolongée sur l'organisme, jusqu'à 8h après leur consommation. La longue période de jeûne nocturne offre un terrain particulièrement fertile pour ce type de protéines, pour le cycliste qui souhaite préserver au maximum son intégrité musculaire.
>> Dossier : La musculation pour le vélo
La caséine (protéine de lait), l'ovalbumine (protéine d'œuf) et la protéine de soja sont des protéines plutôt lentes. Elles peuvent être utiles pour les cyclistes qui souhaitent contrôler de très près leurs apports alimentaires, tout en préservant leurs muscles (période d'affûtage par exemple)
>> Dossier : L'aliment protéique de récupération : le lait