Quelle alimentation choisir en période de transition ?
Pendant la période de transition, les cyclistes adoptent quelque fois des comportements alimentaires singuliers. Il est important de maintenir une alimentation équilibrée durant la période de coupure. Quels apports sont à privilégier, quels sont ceux à bannir ?
Une alimentation équilibrée
Pendant la période de transition, les cyclistes (et plus généralement les sportifs d’endurance) adoptent quelque fois des comportements alimentaires singuliers :
Certains ‘’se lâchent’’ en dévorant de grandes quantités de nourriture, comme s’ils n’avaient pas ingéré le moindre aliment depuis des semaines !
A l’opposé, certains cyclistes restreignent drastiquement leurs apports alimentaires, spécialement en lipides. Comme vous pouvez aisément l’imaginer, ces conduites sont à bannir.
Comment les expliquer ?
Se ‘’gaver’’ de nourriture une fois la dernière compétition courue témoigne sans aucun doute d’une mauvaise approche alimentaire, avec de trop fortes restrictions pendant la saison. A l’inverse, croire que diminuer voire supprimer tous les aliments sucrés et gras pour éviter de prendre du poids est une erreur. Les acides gras jouent en effet un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme des graisses. Par exemple, un déficit en acides gras oméga-3 minimise l’oxydation des lipides, donc la perte de poids.
Une personne qui limiterait excessivement ses apports lipidiques se trouverait donc paradoxalement en difficulté pour perdre du poids !
Le maintien d’un poids quasi stable est évidemment important
Trois kilos est la limite maximale à ne pas dépasser (parce que la dépense énergétique est diminuée et non à cause d’excès alimentaires à répétition…). Au-delà, d’importantes restrictions alimentaires devraient être consenties avec un risque réel de ne pas atteindre le poids de forme à la période souhaitée et/ou d’engendrer des carences nutritionnelles.
Malgré une dépense énergétique réduite due à un entraînement limité, les apports quotidiens en lipides et protéines doivent rester stables, c’est-à-dire compris entre 1 à 1,5 g/kg (soit 70 à 105 g pour un individu de 70 kg). Si vous craignez de prendre du poids, contrôlez plutôt vos apports en glucides, en ne les descendant toutefois pas sous les 4,5 g/kg/j.
>> Lire le dossier : Comment gérer la période de transition ?
La période qui sépare deux saisons est particulière et délicate à gérer.
Une alimentation déséquilibrée, des carences nutritionnelles non-corrigées, peuvent être lourdes de conséquences sur la saison prochaine.
>> Dossier prêté par www.nutri-site.com