Quels choix d'eau pour le vélo de route ?
L’hydratation est le quotidien de chaque sportif. En cyclisme elle est également au cœur de chaque sortie. Voici un petit aperçu des eaux à consommer pour la pratique du vélo.
L'eau minérale
L'eau minérale est une eau provenant de réserves situées sous des formations rocheuses et à ce titre protégées contre les risques de pollution. Elle est caractérisée par un niveau constant de minéraux et d'oligoéléments. C'est cette minéralisation fixe qui représente son principal attrait par rapport à une eau de source (eau provenant de nappes souterraines).
En particulier, les eaux minérales (Contrex, Vittel, Hépar…) représentent une source intéressante de magnésium parfaitement assimilable par l'organisme (les autres minéraux ne sont guère assimilés) doté d'une action préventive contre les crampes et tétanies musculaires.
Lire notre dossier : Ne pas négliger l'hydratation à vélo !
L'eau gazeuse
Les eaux gazeuses, riches en bicarbonates, présentent un intérêt pour le cycliste en matière de récupération. Leur caractère alcalin favorise la neutralisation de l'acide formé à l'effort. Leur forte concentration en sels minéraux permet de restaurer les réserves de l'organisme et limiter une trop forte diurèse post exercice (élimination excessive de l'eau corporelle par le rein)
Y'a-t-il un intérêt à consommer des boissons avec des protéines durant l'activité
On trouve sur le marché des boissons contenant un peu de protéines (ou acides aminés) en plus des traditionnels glucides et électrolytes (vitamines, minéraux). Cette formulation ne donne pas de différence significative sur la performance immédiate. En revanche, elle permet d'atténuer les dommages résiduels constatés au niveau du tissu musculaire, notamment en accélérant la réparation à l'issue des périodes d'efforts.
Par ailleurs, la consommation de ce type de boisson favorise une restauration plus rapide des réserves de glycogène musculaire post effort. Ceci pouvant s'expliquer par le fait que les fibres sont moins dégradées. La fenêtre idéale se prolonge jusque 2h après la fin de l'épreuve ou de l'entraînement intense.
Comme pendant l'effort, il est préférable de consommer ces boissons par petites gorgées rapprochées (10cl toutes les 10min).
Lire notre dossier : Le rôle du ravitaillement pendant la course
Les eaux « light »
Le rayon des eaux minérales « light » occupe un espace de plus en plus important. Néanmoins, il vaut mieux être averti car les concentrations en sucre sont assez disparates. Les eaux 0% sans sucre (Taillefine, Contrex 0%...) ont l'avantage de ne contenir aucune calorie.
En revanche on y trouve de nombreux édulcorants, susceptibles d'entretenir le besoin de sucré. Les eaux aux extraits naturels de fruits (Volvic Touche de fruits, Salvetat citron, Perrier citron…) ne contiennent pas d'édulcorants et très peu de sucre (moins d'1/2 sucre pour un verre de 20cl). Ce sont donc les plus équilibrées et les plus « naturelles ».
Lire notre dossier : Le rôle du sucre dans l'alimentation du cycliste
Par extension, toutes les eaux affichant moins de 3g de glucides pour 10cl (soit moins d'1 sucre par verre de 20cl) seront associées à cette catégorie. Pour le vérifier, lisez bien l'étiquette nutritionnelle et la valeur des glucides pour 100ml de boisson. On restera à l'écart des eaux affichant plus de 3g de glucides pour 100ml de boisson (plus de 2 sucres par verre), l'apport calorique et la réponse métabolique (sécrétion d'insuline) ne peuvent dans ce cas plus être ignorés.