Muriel Fine - Coureur cyclosportif
Muriel Fine collectionne les podiums sur les épreuves cyclosportives. Passionnée de cyclisme, surmotivée avec un dossard et les épingles plantées dans le dos, elle a tout du parfait tempéramment de championne. Elle concilie le statut d'athlète occasionnelle et le chapeau de maman à plein temps.
Nutri-cycles : Peux-tu nous présenter ton sport en quelques phrases ? Et comment es-tu venu à le pratiquer ?
Enfant, puis adolescente, je pratiquais le vélo en touriste avec mes parents et ma sœur et mon frère. Puis j’ai continué un peu dans le même style quand j’ai eu un boulot et mon premier appartement. Quand j’ai connu Nicolas Fine, j’ai appris à rouler différemment, et puis il m’a mis sur le circuit des courses cyclosportives.
Qu’aimes-tu particulièrement dans ce sport ?
c’est très difficile à dire : des fois absolument rien quand il faut aller s’entraîner sans envie, et des fois de la fierté quand il y a une victoire au bout d’une course difficile. Surtout on peut rencontrer des gens pendant les entraînements qui font un bout de chemin avec vous et qui sont étrangers. Ces moment là sont super sympa. La découvertes des paysages quand on part vers d’autres régions en vélo. Et aussi il faut bien le dire, un équilibre intérieur et des petits muscles ; Un bien être qui est très important pour moi dans la vie de tous les jours.
Nutri-cycles : Quelle est ta discipline préférée parmi toutes celles qui peuvent composer le cyclosport ?
La montagne. (les CLM et gentlemen même si cela en fait pas partie)
Nutri-cycles : Es tu une professionnelle du cyclosport ?
Non
Est-il possible d’en vivre ?
Non ; les récompenses ne sont pas monétaires
Nutri-cycles : Quel est ton point fort ?
Les cols, car je vis en montagne et la pente est longue et rigoureuse alors on prends son rythme et on avance. Mener le train : en côte il m’arrive souvent de me retrouver devant le groupe et l’emmener.
>> Lire notre dossier : la descente d'un col à vélo
Ton point faible ?
Démarage en côte, et succession de petites bosses
Nutri-cycles : Quel est le degré de % qu’occupe ton sport en entrainement annuel ?
Difficile à dire car l’hiver je ne roule pas je pratique le ski de randonnée. Cette saison j’ai fait 257 heures de vélo et 66560 km
Nutri-cycles : Fais tu des fractionnés et/ou du travail spécifique pour être au top ?
Malheureusement il faudrait vraiment mais je n'ai pas eu le temps cette année. Les autres années oui, mais vraiment le minimum
Nutri-cycles : Fais tu de la musculation ? si oui quel type d’exercice ?
Toujours pareil, passé un temps oui, j’allais en salle de muscu faire le haut du corps pendant un temps et ensuite dès que la saison approchait je faisais du spécifique jambes : De la presse et des squats ; Mais depuis que ma fille Clara est née, uniquement du vélo ;
Fais tu aussi de l’Electrostimulation ?
Oui, mais plus en récupération active que en musculation
>> Lire notre dossier : Tout savoir sur l'électrostimulation
Nutri-cycles : T’entraines-tu avec un cardio fréquencemètre ?
Oui, je l'utilise lors de mes sorties.
>> Lire notre dossier : Comment choisir son cardiofréquencemètre ?
Nutri-cycles : As-tu déjà fait des préparations en altitude ?
J’habite en altitude 1400m
Nutri-cycles : Comment arrive t’on mentalement au top pour une compétition ?
Motivée et stressée
>> Consulter notre dossier : Gestion du stress de la compétition
Nutri-cycles : Existe-t-il un entrainement spécifique à la pratique du cyclosport ?
Il me semble pour ma part : à la reprise du foncier, ensuite du dénivelé. Et il faudrait inclure de temps en temps du fractionné. En même temps que le dénivelé, une fois par semaine de la force. Ensuite de l’entretien
Nutri-cycles : Quel est l’entrainement qui te mets le plus la "caisse" ?
Sortie d’environ 90 km avec mon mari Nicolas Fine. Car je roule plus vite avec lui que seule, cela m’évite de m’endormir sur le vélo !!
>> Lire l'interview de Nicolas Fine sur sa préparation physique
Nutri-cycles : Combien de jours de compétitions par an cela représente il ?
Avec mon travail saisonnier, je fais 5 à 6 courses jusqu’au début juillet, puis 5 à 6 courses après mi septembre.
Nutri-cycles : Cours-tu dans des pays étrangers ?
J’ai courru à l’étranger quand j’ai fait les championnats du monde sapeur pompier
Nutri-cycles : Crois tu que le dopage est courant dans le cyclosport ? oui
Les contrôles sont ils fréquent ? Efficace ? Inopinés ?
Je n’ai jamais vu de contrôle lors de cyclosportives, car cela coûte très cher et les gens ne viendraient pas sur les courses.
Nutri-cycles : Quel pays aimerais-tu découvrir au travers d’une cyclosportive ?
Tous mais peut être un petit penchant pour les grands espaces américains
Nutri-cycles : Ton meilleur et ton pire souvenir sur le vélo ?
Mon meileur souvenir : Ma victoire au championnat de France pompier.
Le pire : Le tour du Sancy cette année a été très dur pour moi.
Nutri-cycles : Un conseil à celui ou celle qui voudrait se lancer dans le cyclosport ?
Commencer doucement et trouver ses réglages sur le vélo, chose très dure.
Nutri-cycles : As-tu envie de te lancer des défis sportifs ? Un vieux rêve ?
J’aimerais un jour être devant Jeannie Longo lors d’une course de côte ou un contre la montre.
>> A voir sur le net : le site du Chamrousse Team Cyclosport