Le vélo de Paul Belmondo : La passion du triathlon !
Compétiteur dans l’âme, Paul Belmondo pratique le cyclisme sur route. Homme de challenges, il s’est récemment découvert une passion pour la pratique du triathlon. Nutrition, entrainement, matériel, cet athlète passionné ne laisse pas de place au hasard !
S’il y a bien une personnalité publique qui aime le vélo, c’est Paul Belmondo. En effet, alors qu’il était pilote de Formule 1, le cyclisme était l’un de ses principaux outils d’entrainement. La passion du vélo faisant, il s’engage alors au sein de courses cyclosportives ou bien afin de mettre sa notoriété à la disposition d’actions caritatives mises en place par Mécénat Chirurgie Cardiaque vouée à récolter des fonds pour les enfants défavorisés atteints de malformations cardiaques.
Et l'acteur est également un des ambassadeurs Skoda pour laquelle il participe aux animations vélo organisées par la marque automobile Tchèque. Mais le compétiteur qu’il est s’est récemment découvert une nouvelle passion en la pratique du triathlon. « Je participe encore à quelques cyclosportives, mais le triathlon est désormais mon activité sportive principale ». Il a d’ailleurs évolué sur le challenge Tristar durant deux années avant de s’engager sur un half-Ironman en aout 2014. En 2015, il s’est engagé sur un half-Ironman en avril puis sur l’Ironman de Nice au mois de juin. Il fera 127ème de sa catégorie pour un classement scratch 1541. Côté temps voyez ce que cela donne : 1:05:53 en natation, 6:27:58 en vélo et 5:30:14 en course à pied.
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Bien sûr, passer du cyclisme au triathlon, il n’y a qu’un pas. Mais c’est également le challenge de pratiquer en compétition deux sport de plus. « J’ai la chance d’avoir été bon nageur dans mon enfance ce qui me facilite grandement la tâche. En revanche je suis un mauvais coureur à pied, ce qui me pénalise au moment de la compétition. Il me faut donc m’améliorer sur cette discipline. »
Paul évolue sur le tout dernier Look 795 aérolight, outil qui colle bien à cette discipline de par son aspect rendement/confort et aérodynamisme. « J’ai rencontré Dominique Bergin il y a 12 ans par le biais de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque et depuis nous avons mis en place un partenariat avec la marque Nivernaise. J’évoluais précédemment sur un modèle Look 695 et le modèle 795 me semblait plus maniable qu’un vélo purement contre-la-montre pour mon premier Ironman à Nice du fait du relief spécifique à ce genre d’épreuve. Mais je pense évoluer prochainement vers un vélo 100% dédié au triathlon.»
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Et Paul apprécie visiblement les spécificités du nouveau 795. « Le modèle 695 était déjà un super vélo, mais je trouve le 795 un peu plus réactif avec plus de confort, en aéro c’est super, en descente il est très stable. » Vous l’aurez donc remarqué, l’ancien coureur automobile possède donc la sensibilité pour ressentir les vélos.
Mais bien plus encore, puisque la Formule 1 offre au pilotes l’accessibilité à la technologie de pointe depuis de nombreuses années et ce n’est pas par hasard si le milieu du cycle s’en inspire. « Je suis un passionné de technologie. Aujourd’hui les constructeurs de vélo utilisent et assemblent de manière très pointue les fibres de carbone. C’est très proche de ce qui est utilisé dans l’automobile. »
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Alors, lorsqu’on découvre le personnage, on s’aperçoit qu’il est un très grand passionné de matériel vélo et ses choix ne se font pas au hasard. Comme tout bon cycliste qui se respecte, l’une de ses quêtes est l’éternelle chasse aux grammes ! « Il est vrai que je pourrais maigrir de 100 grammes et résoudre cette problématique ! (Rires) Mais j’ai recherché ici à monter un vélo léger avec un groupe SRAM RED pour la transmission et roues carbone Mavic Cosmic Carbone Ultimate pour le train de roulement. » Notez également que Paul a fait monter des roulements CeramicSpeed dans les roues, le garçon est très pointu ! « Il faut mettre toutes les chances de son côté » Venant d’un milieu en avance par rapport au vélo, il croit beaucoup au gain apporté par tout ce qui est de la réduction des frottements, gains de poids et optimisation de l’aérodynamisme. « Ce sont des watts en moins à produire »
Sur le Look 795 de Paul, on retrouve un pédalier Rotor. « Je me sens bien avec et me suis habituer à rouler comme ça. Cela me donne l’impression d’une plus grande facilité à emmener du braquet. Est-ce que c’est psychologique ou note une véritable différence, difficile à dire. »
Sur le plan de l’entrainement, Paul optimise ! Il possède une roue d’entrainement équipée avec un capteur de puissance Powertap G3 montée sur jante carbone Zipp reliée à sa montre GPS Garmin Foreruner 920 XT. Ainsi il peut échanger et faire analyser les données par son coach Jean-Baptiste Wiroth. « Jean-Baptiste me suit, il me prépare des programmes et analyse les données. Même si cela est difficile pour moi de tout suivre à la lettre du fait d’un emploi du temps chargé, nous essayons d’échanger fréquemment ».
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Paul possède une ligne et une forme qui ferait envie à bon nombre de quinquagénaires et pour avoir roulé à ses côtés sur une petite sortie, le pilote a « la chaussette légère » ! Alors lorsqu’on lui demande s’il fait attention à ce qu’il mange : « J’essaye de faire attention, mais il faut vivre et difficile d’allier vie professionnelle et bonne diététique. Je m’efforce d’être plus regardant à l’approche de compétitions toutefois. Pour exemple, avant l’Ironman de Nice j’ai apporté une attention particulière à ce que je mangeais sur les conseils de Jean-Baptiste.»
A cette lecture, on s’aperçoit donc que Paul Belmondo n’est pas un pratiquant lambda, mais bel et bien un homme de challenges qui s’investit à fond dès qu’il touche à la compétition. « Faire un Ironman, c’est un investissement conséquent, tant moralement que physiquement. Alors autant mettre toutes les chances de son côté et faire un peu le métier pour aborder la course dans de bonnes conditions »
Nul doute donc que nous reverrons Paul Belmondo sur un vélo lors d’un prochain half-Ironman d’ici la fin de l’année. Et pourquoi pas dans une jolie cyclosportive également : « J’avais participé à la course Granfondo Campagnolo de Rome (La femme de Paul est Romaine) l’an passé et les parcours m’avaient enchantés. J’aimerais donc évoluer à nouveau sur cette épreuve.»
Alors que vous pratiquiez le vélo ou le triathlon, il y a fort à parier que vous croiserez prochainement Paul Belmondo avec un dossard dans le dos.