Café du cycliste : La marque Française de vêtements à découvrir
Avec une esthétique décalée, la plupart du temps considérée comme « vintage », la marque Café du Cycliste tente de se tailler la part du lion au milieu du marché très concurrentiel de la bonneterie cycliste.
A la visite du site de la marque (www.cafeducycliste.com) il est difficile de ne pas penser à une autre marque, anglaise cette fois, Rapha. Mais Café du Cycliste est bien Français, basé près de Nice et de taille plus modeste.
Quoiqu'il en soit, les sources d'inspiration des dessinateurs sont à chercher du côté de l'univers marin ou encore urbain. Les coupes et les matériaux ne sont pas en reste avec notamment une prédilection pour la laine Mérinos en ce qui concerne les maillots. N'ayez crainte, ce tissu – naturel ! – ne gratte pas et évacue bien la transpiration. Sur la saison 2013, plusieurs produits ont été testés. Avec à chaque fois, de belles satisfactions.
Le cuissard Joséphine
Ici, point de laine Mérinos mais un lycra de qualité. Les tailles sont ici très justes et la coupe du cuissard est très confortable en galbant de manière efficace les jambes, à la manière d'une très légère compression.
La peau de chamois provient de Cytec (qui fournit aussi Assos ou Rapha entre autres) et est bien étudiée. Testée tout au long de la saison, la peau offre la même épaisseur et la même densité qu'à ses débuts. Le cuissard lui-même ne s'est pas « affaissé » sous l'effet des lavages successifs.
>> Dossier : L'équipement estival du cycliste
L'esthétique est discrète mais quelques détails font la différence comme le logo, la police d'écriture ou encore… les bretelles. Enfin, à l'heure où le prix des cuissards atteint des sommets pas toujours justifiés, le modèle Joséphine reste à 129€. Etant donnée sa longévité il s'agit là d'un bon investissement à imaginer sur plusieurs saisons.
Le maillot Josette
Ce modèle se place sur un créneau très novateur et rare, celui des maillots courts prévus pour être utilisés en cas de pluie ou de froid. Associés à des manchettes il doit pouvoir lutter contre des averses ou contre le vent froid.
A l'usage, ce modèle m'a véritablement impressionné. Tout d'abord, il est très « classe » avec toujours le souci du détail, des finitions et des emplacements qui font la différence. Signalons aussi le rabat au dessus des poches – qui restent toutefois très accessibles – pour éviter que l'eau n'y pénètre.
Mais surtout, le maillot tient toutes ses promesses : en cas de pluie et à condition que la température se maintienne au dessus de 5-8°C (en deçà, un imperméable de type Gore Tex reste le meilleur rempart), le confort est étonnant. D'un côté pas de sensation de froid et de l'autre pas de « surchauffe » comme c'est souvent le cas au dessus de 10°C en roulant à bonne intensité avec un imperméable sur le dos.
Une autre utilisation du maillot est possible en cas de temps sec, en remplacement du plus traditionnel maillot court + gilet sans manches. Car sa respirabilité est très bonne, aidée en cela par 2 aérations sous les bras (donc relativement protégées de la pluie).
Idéalement, le maillot Josette trouve toute sa justification lors de temps changeants avec un fort risque de pluie. Plus besoin de s'encombrer d'un gilet ou d'un Gore Tex ! Les poches arrières restent ainsi libres de ces parfois encombrantes protections.
- Prix public : 155€
Le maillot Lucienne
Dans la gamme, il s'agit du modèle le plus orienté vers la performance. En effet, comme la tendance actuelle le veut, les manches sont assez longues et plutôt « près du bras ». Par rapport aux autres maillots de la gamme, si la laine Mérino reste employée, signalons de larges inserts aérés dans le dos et sous les bras. La coupe est très réussie mais plutôt ample par rapport à sa taille sur l'étiquette.
Ainsi, a priori il ne faut pas hésiter à prendre une taille de moins par rapport à vos habitudes, voire 2 tailles si vous vous habillez habituellement chez Castelli par exemple !
>> Dossier : L'équipement du cycliste Printemps-Automne
L'esthétique très sobre – trop diront certains – fait que le maillot ne sera pas démodé dans quelques saisons. Quoi de plus normal puisqu'aujourd'hui il est « hors mode ».
A l'usage, le maillot est très intéressant de part la gamme de température qu'il permet. En effet, par temps frais voire froid, associé à des manches et un gilet coupe vent, la laine Mérino conserve son pouvoir isolant. Et surtout, signalons le col qui monte bien haut et qui empêche toute entrée d'air à cet endroit stratégique. Bien sûr dès que le mercure monte, il sera possible de réguler sa température corporelle à ce niveau en ouvrant le zip.
Par ailleurs, testé à des températures bien plus élevées, au-delà de 30°C, la laine Mérino conserve un fort pouvoir d'évacuation de la transpiration. Il ne s'agit plus du tissu des maillots en vogue jusqu'au milieu des années 80 !
Pour les raisons évoquées plus haut, le maillot Lucienne sera spécialement apprécié les journées d'été avec un départ très matinal et un retour à la mi journée : pas de sensation de froid au départ et un retour agréable pour le déjeuner…
- Prix public : 130€
Les accessoires : manchettes et jambières Loulou
Par rapport à des manchettes et jambières classiques qui ne sont finalement qu'un rectangle cousu sur lui-même pour faire une espèce de tube, les manches et jambières Loulou sont bien plus luxueuses avec leurs différents panneaux et couleurs. Sans oublier bien sûr d'autres détails bien appréciés comme les terminaisons basses en « feutrine » ou encore les logos, toujours réussis esthétiquement.
Attention cependant à la taille, il est globalement préférable de prendre une taille en dessous. Plus exactement, et en faisant abstraction de toute spécificité liée à la morphologie du testeur, les manchettes sont plutôt larges au niveau du biceps et « normalement » longues tandis que les jambières sont plutôt longues et « normalement » larges.
- Prix public manchettes : 37€
- Prix public jambières : 50€
Vêtements vélo : Où acheter ?
>> Vous pouvez commander votre matériel ou équipement chez notre partenaire