Castelli Idro 2 : La veste de pluie vélo imperméable ultime !

Les vestes imperméables, vous connaissez : souvent encombrantes, parfois lourdes, elles deviennent un handicap dès que la température et/ou le rythme augmente.

Pourtant, Castelli a introduit sur le marché depuis plus d’un an un modèle qui n’a pas eu le succès fulgurant de sa fameuse Gabba mais qui mérite pourtant un intérêt tout aussi grand. Il s’agit du modèle Idro qui a été testé sous la pluie plus ou moins abondante et dans une large fourchette de températures, allant de 0°C à plus de 20°C.

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Pour cette veste, Castelli est l’un des rares fabricants (aux côtés notamment de Gore Bike Wear et 7mesh, une marque peu connue en France) à avoir le droit d’utiliser la membrane Gore-Tex Active. Là où les membranes imperméables classiques utilisent 3 couches dont une couche déperlante qui voit ses propriétés s’amenuiser à l’usage, cette membrane n’en a que 2 dont l’extérieure offre un aspect « ciré » permanent. Et l’effet se montre spectaculaire sous une pluie continue : il n’y a aucune pénétration de l’eau alors qu’habituellement, quelques minutes suffisent à imbiber le vêtement.

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On devine dès lors une caractéristique qui sera systématiquement vérifiée : La veste Idro sèche aussitôt que la pluie s’arrête de tomber, en conservant ses caractéristiques (poids, encombrement) de départ ! Ici encore, c’est une belle avancée par rapport aux vestes que nous connaissions jusqu’à présent, plus difficiles à stocker et devenues lourdes lorsque la pluie se prolonge.

Ici l’avantage lié à cette nouvelle technologie permet à l’utilisateur d’apprécier à l’usage un poids et un encombrement minimaux. Songez qu’avec 117 grammes vérifiés pour une taille M, cette veste est plus légère et prend moins de place que la plupart des gilets sans manches du marché. Une fois repliée convenablement, la Castelli Idro occupe la moitié d’une poche arrière d’un maillot.

Un atout dès lors que l’on sort rouler alors que l’averse risque de menacer ou tout simplement lorsqu’en montagne, il est possible d’hésiter entre une veste coupe-vent pour les descentes et une veste imperméable en cas de pluie. Au-delà de ses qualités d’imperméable, cette veste a très vite été adoptée en tant que protection quand il s’agit de basculer après avoir effectué l’ascension d’un col.

Ceci amène à évoquer la coupe : à première vue, nous avons affaire à un produit « typiquement Castelli » c’est-à-dire près du corps et davantage pensé pour les cyclistes affûtés. Or, à l’usage il apparait que la coupe aurait pu être plus serrée, que ce soit au niveau des bras ou même du ventre. En cela, les amateurs de la Gabba (devenue Perfetto dans l’appellation du fabricant transalpin) pourraient être tentés de choisir une taille inférieure à celle de leur veste préférée. Mais Castelli a très certainement été contraint de procéder ainsi car le matériau lui-même est très peu élastique.

Rassurez-vous ! : La coupe reste cintrée et le cycliste appréciera notamment le col qui remonte haut et qui est suffisamment plaqué au niveau du coup. Quant aux manches, elles sont bien longues ce qui permet la superposition ainsi de gants longs pour éviter toute entrée d’eau par ce cheminement.

Attention cependant à prendre en considération que la veste est très serrée au niveau des poignets : il est quasiment impossible de l’enfiler ou de l’ôter sans devoir enlever ses gants longs. Une manœuvre dont on se passerait volontiers quand la pluie vient à s’arrêter en cours de route. Effectuer ces opérations tout en roulant réclame un minimum d’adresse de la part du cycliste. Mais ne tentez pas le diable si vous n’êtes pas certain de vous.

Pour autant, les points relevés ci-dessus ne remettent pas en cause la qualité du produit qui était bien sûr attendu au tournant de l’efficacité en cas de pluie. Dans ces conditions c’est le sans faute. L’efficacité est sidérante : même après une pluie abondante durant plusieurs dizaines de minutes, les vêtements sous la veste restent secs, ce qui signifie également que la transpiration est parfaitement régulée.

Ceci apparait évident lorsqu’un effort est effectué… en absence de pluie. Bien sûr, cette caractéristique a ses limites mais il apparait qu’en cas de pluie légère sous une température douce (voisine de 15°C), le cycliste est à la fois protégé des éléments extérieurs mais, par ailleurs ne ressent pas de « surchauffe » à l’effort.

Avec son modèle Idro, Castelli réussit la quadrature du cercle dans le sens où cette veste réunit des qualités qui semblaient jusqu’ici incompatibles :

• protection parfaite mais compacité extrême,
• poids minimal mais respirabilité étonnante.

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Finalement, il n’y a guère que le prix très élevé de 269€ qui peut rebuter. Mais d’une part la veste Idro fait à la fois office de produit imperméable et de produit coupe-vent pour les sorties en montagne (y compris sur le sec donc) et sa durabilité semble excellente : une dizaine de lavages n’a aucunement mis à mal ses qualités initiales. Il s’agit donc bien d’un achat qui sera apprécié sur plusieurs saisons.