Test cuissard Antoinette chez Café du cycliste

Matelot à vélo

« Vous n'aviez jamais vu de bibshort » annonce d'ailleurs Café du Cycliste pour lancer ce nouveau cuissard, Antoinette. Petit clin d'œil par rapport à certains concurrents dont les produits sont parfois imprononçables, pour nommer son modèle la marque azuréenne fait une nouvelle fois le choix d'un prénom devenu rare.

Vendu à 180 euros, l'idée de base de ce cuissard est d'avoir en une seule pièce un cuissard et un sous vêtement léger, pour les températures élevées. Par ailleurs, Café du Cycliste nous avait déjà habitué à des esthétiques décalées mais très réussies et Antoinette ne déroge pas à la règle : c'est « vintage » à souhait et les imprimés en bandes horizontales blanches et marron évoquent immédiatement le style marin (né au milieu du XIXème siècle), avec un motif très agréable à regarder. On dit que les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais l'ensemble plait immanquablement et s'écarte des standards de la plupart des cuissards, généralement unis noirs (souvent tristes) ou bariolés (souvent trop flashy).

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Confort du bas

La qualité du tissu sur les cuisses se remarque immédiatement : il ne s'agit pas d'un lycra classique, celui utilisé sur 99% des modèles mais bien d'un matériau très agréable au toucher et à porter. Son épaisseur légèrement plus importante laissait supposer qu'il tiendrait trop chaud lorsque le mercure s'élève mais à l'usage il n'en est rien. Même lorsque les 30°C ont largement été dépassés dans le sud de la France en ce mois de juin.

La peau de chamois, provenant de chez Cytech est la même que celle employée sur le cuissard Joséphine (http://www.cafeducycliste.com/fr/product/josephine-bib-short). Mais celle-ci, placée plus en avant protège davantage (idéalement) les zones de frottement du périnée. Le confort est donc parfait au niveau des jambes et de l'assise. Tout juste peut-on signaler que les « fins » en cuisses pourront prendre une taille en moins que celle utilisée habituellement, pour avoir un galbe parfait, sans plis au niveau du haut des cuisses.

Efficacité du haut

La partie supérieure, en mesh a joué son rôle : l'évacuation de la sueur est excellente, voire bien supérieure à celle obtenue avec un ensemble cuissard + sous vêtement + maillot. Tout simplement car dans cette dernière configuration ce sont bien 3 épaisseurs sont qui présentes au niveau du ventre, des bretelles et du dos ! Avec le cuissard Antoinette il n'y a que 2 couches et à l'usage cela fait toute la différence ! « Oui, mais il n'y a qu'à utiliser le maillot seul par-dessus le cuissard ! » pensez-vous probablement. Sauf, que tout d'abord certains optent toujours pour un sous vêtement, quelques soient les conditions.

Mais surtout, le mesh employé sur Antoinette se fait complètement oublier en roulant : même en cas de forte chaleur on oublie ici que l'on porte un sous vêtement, alors qu'au contraire les bretelles des cuissards classiques peuvent parfois gêner lorsque la transpiration devient excessive.

Autre point positif : le maintien sur l'ensemble du torse est mieux réparti que lorsqu'il se fait exclusivement sur les bretelles qui sont malgré tout un point de compression.

Au final, le cuissard Antoinette convainc parfaitement l'utilisateur exigeant, surtout qu'il apporte un nouveau concept dans la façon de s'habiller par des températures élevées. Si l'esthétique est « vintage » mais néanmoins très sympathique, la technologie est tout à fait moderne. Le confort est remarquable et au bout du compte « ça marche vraiment ! ».